Rédigez: vous n’êtes plus seul ! Trucs et autres astuces
« Tu agis comme si tu étais seul au monde, mais tu ne l’es pas. Vous n’êtes pas seul. »
Joyce Byers « Stranger things ».
Plutôt rassurant non, de savoir qu’on partage les mêmes difficultés ? Qu’on peut s’entraider pour les résoudre ? Que la force du collectif vaincra toujours ?
C’est pour cela que j’ai décidé de vous accompagner. Pour vous aider à progresser en vous indiquant de petites astuces simples qui vous feront gagner à tous les coups si vous prenez la peine de les appliquer.
On y va : petit tour d’horizon en quelques points, essentiels .
Identifiez votre lecteur
Savoir pour qui on va écrire (ou à qui on va s’adresser s’il s’agit d’un discours) est essentiel. On ne parle pas de la même façon à de jeunes lycéens qu’à un groupe de managers seniors. Il est donc indispensable, avant d’entamer son travail d’écriture, de se poser les 6 questions suivantes qu’on appelle aussi le QQQOCP :
Qui ? Quoi ? Quand ? Où ? Comment ? Pourquoi ?
En répondant à ces questions, vous commencez à structurer votre discours. Ce préalable vous permettra de poser un premier plan de vos écrits quelle que soit leur nature.
Des phrases courtes
Un des premiers écueils à éviter : les phrases alambiquées qui s’étalent sur 3 ou 4 lignes, voire davantage. Elles sont propres aux personnes qui peinent à structurer leurs idées. Le contenu est délayé. Le lecteur est perdu et vous risquez tout simplement qu’il n’aille pas au-delà de 3 ou 4 paragraphes de lecture.
- Construisez des phrases simples : sujet + verbe + complément.
- Autorisez-vous une seule proposition subordonnée par phrase, quelle que soit sa nature : relative, conjonctive, circonstancielle …
- Pensez à utiliser les « deux points » et le « point-virgule » qui allègent les phrases. Ces ponctuations vous permettront de supprimer une conjonction, allégeant le style.
Par exemple : - La fille marchait lentement et sa jambe la faisait souffrir car elle était enflée depuis le genou jusqu’au pied.
- La fille marchait lentement ; sa jambe la faisait souffrir : elle était enflée depuis le genou jusqu’au pied.
La forme active à tout prix
La différence entre la forme active et la forme passive ?
Par exemple :
- Dans la forme passive, le sujet subit l’action du verbe.
Le discours sera prononcé par Carole et Pierre, orateurs désignés. - Dans la forme active, le sujet est acteur du verbe.
Carole et Pierre, orateurs désignés, prononceront le discours.
La forme active est sans aucun doute à privilégier. Elle est plus dynamique et confère au texte une légèreté et un rythme que vous perdez à la forme passive.
Bannissez les expressions de forme négative
Elles alourdissent le propos, sèment le doute, perturbant parfois le sens des mots, notamment en cas de double négation.
Par exemple : Il est inutile de ne pas perdre de vue les jeunes enfants.
Devient …
Il est inutile de surveiller les jeunes enfants.
Quelle version vous semble la plus claire ?
Soignez le vocabulaire
Il est relativement facile d’écrire vite. Il est plus difficile de capter le lecteur jusqu’au bout de la lecture si vous n’avez pas travaillé le choix de votre vocabulaire. Plus le vocabulaire est précis, illustré, plus vos écrits sont riches. Ils deviennent alors simples et agréables à lire et donnent envie d’aller plus loin.
Pour cela, évitez certains verbes « à tout faire » : être, faire, avoir. Posez-vous toujours la question : puis-je remplacer ce verbe par un autre, plus précis ?
Vous constaterez rapidement que vos textes gagnent en précision et en fluidité.
Lisez votre texte à voix haute
Vous pouvez aussi vous enregistrer afin de vous écouter. Cette technique est imparable. Elle vous permettra de repérer immédiatement vos répétitions, les phrases trop longues, les lourdeurs…
J’espère que ces quelques conseils de la Réda’C. vous aideront à vous améliorer.
Et souvenez-vous… Vous n’êtes pas seul, et il est parfois très simple de s’améliorer.
A très vite sur cette page pour de nouveaux conseils.